dimanche 11 février 2007

Dossier 013-92, La suite.

Je passe nonchalamment devant la maison contenant la maîtresse du mari de Madame LaBrunette (Je vais leur donner des noms fictifs qui dévoilent une caractéristique physique. Quelle astuce!). La chance est avec moi puisqu’en face de la maison, il y a un parc. Je peux donc passer totalement inaperçu en relaxant sur un banc avec un bon Sherlock Holmes en main. J’attends 5 heures, il est maintenant 20h30. C’est long 5 heures me direz-vous! Pas à 50$ de l’heure, plus un compte de dépense pour les dîners, l’essence et à peu près n’importe quelles cochonneries que ça te tente pas de payer de tes poches. Faut pas exagérer non plus, surtout au début quand tu n’a pas de nom.
Aussitôt qu’il fait assez noir, je me dirige vers un groupement d’arbuste dans lequel je peux m’installer et préparer l’appareil photo.
À tout jeune détective en devenir, je vous conseille de ne pas attendre dans votre auto devant la maison du « suspect ». Surtout, si la maison se trouve en banlieue. C’est surprenant à quel point les gens sont suspicieux en banlieue. Ils disent qu’ils veulent protéger leurs jeunes enfants, mais tout ça rend notre travail beaucoup plus compliqué.

Voici mon premier truc de filature : Pratiquez-vous à observer les gens en choisissant un homme au hasard sur la rue. Les hommes sont vraiment faciles à suivre puisqu’en général ils n’ont pas peur d’être suivi, contrairement aux femmes, qui elles, sont toujours alertes. En ville, il y a trop d’histoire de viole pour que les femmes ne remarquent pas un homme qui les suit. Quand vous vous sentez assez confortable dans l’art de la filature, passez à l’étape des femmes.
Suivez une femme de loin et surtout jamais du même côté de la rue. La prochaine étape est d’essayer de passer inaperçu dans un petit village. C’est extrêmement difficile en été parce que le passe-temps des campagnards c’est de regarder les gens passer et de « spoter » les nouveaux visages. Si vous réussissez, suivez à pied, toujours dans un village, une femme préférablement 24-35 ans (Elles sont plus alertes. Une fois ménopausée, une femme perd tout son « edge »).

Le dénouement rocambolesque de l’histoire sera publié cette semaine.

À suivre…

4 commentaires:

Lyne-la-lune a dit...

Hey Jack ! J'aurai 35 ans en avril, je suis donc sur la pente descendante. Tu me suivrais juste pour que je vois si j'ai encore mes réflexes ? Nunchakouuuuuu !

Simplement Jack a dit...

Ne t'en fais pas Lyne-la-lune tu ne fais pas ton âge. Tu dois avoir les réflexes d'une femme de 24 ans dans le corps d'une femme de 35.

SomeHobo a dit...

Moi aussi ça m'arrive de suivre des femmes la nuit... ça me fait sentir viril de faire peur a des femmes sans défense!

Anonyme a dit...

Premièrement je dois m'insurger contre le fait que tu laisse tourner ton moteur pandant cinq heures doublé du fait que tu n'était même pas dans le véhicule (sale capitaliste). Deuxièmement, le viol est une légende urbaine. L'air vigilant qu'elles affichent sur leurs visages apeurés n'est qu'une technique de séduction. Du moins c'est ce que mon avocat m'a dit.Deuxième paragraphe, j'aime bien l'idée de nommer tes personnage en fonction de leurs physionomie. Es-ce que le nom de fille de M.Brunette est Bienrouller? Troisième paragraphes, je tiens à te remercier étant moi-même un fan de Sherlock Holmes de ne pas avoir utilisé le verbe éjaculer car sa signification a changé sémentique moderne oblige.
Quatrième paragraphes, la musique est un peu mieux mais c'est pas encore ça.

Mes meilleur voeux en se temps d'entre Pâque. le7ièmede2 (signé en lettres attachées) xxx (avec la langue)